LA PYRAMIDE D'UNE ALIMENTATION SAINE & L'ASIETTE SANTÉ DE HARVARD
L’équipe du Dr Walter Willett, directeur du Département de nutrition de l’École de santé publique de l’Université Harvard, a publié en 2001 sa propre version de la pyramide alimentaire américaine dans le livre Eat, Drink, and Be Healthy. Il a été mis à jour et réédité en 2005. Cette pyramide est basée sur les recherches en nutrition menées depuis les 20 dernières années et sur de multiples études épidémiologiques, dont une impliquant 121 700 femmes.
La pyramide proposée par le Dr Willett avait pour objectif de corriger certaines lacunes des guides canadien et américain auxquels elle reprochait, entre autres, un manque de distinction entre les types d’aliments à l’intérieur d’un même groupe. La plus récente version du Guide alimentaire canadien a repris, en partie, certains principes de la pyramide de Willett. D’autres ont aussi été appliquées dans la nouvelle pyramide américaine, mais le Dr Willett considère que cette dernière présente encore d’importantes déficiences. Voici les principales recommandations de la pyramide de Willett.
Source : http://santeauquotidien.wordpress.com/2010/06/17/revenir-a-l%E2%80%99essentiel-guides-alimentaires/
Copyright 2011, Harvard University. For more information about The Healthy Eating Plate, please see The Nutrition Source, Department of Nutrition, Harvard School of Public Health, www.thenutritionsource.org, and Harvard Health Publications, health.harvard.edu.
La pyramide proposée par le Dr Willett avait pour objectif de corriger certaines lacunes des guides canadien et américain auxquels elle reprochait, entre autres, un manque de distinction entre les types d’aliments à l’intérieur d’un même groupe. La plus récente version du Guide alimentaire canadien a repris, en partie, certains principes de la pyramide de Willett. D’autres ont aussi été appliquées dans la nouvelle pyramide américaine, mais le Dr Willett considère que cette dernière présente encore d’importantes déficiences. Voici les principales recommandations de la pyramide de Willett.
Source : http://santeauquotidien.wordpress.com/2010/06/17/revenir-a-l%E2%80%99essentiel-guides-alimentaires/
Copyright 2011, Harvard University. For more information about The Healthy Eating Plate, please see The Nutrition Source, Department of Nutrition, Harvard School of Public Health, www.thenutritionsource.org, and Harvard Health Publications, health.harvard.edu.
LES FONDATIONS DE LA PYRAMIDE: EXERCISE ET CONTRÔLE DU POIDS
C’est la base de la pyramide. Petits et grands, jeunes ou aînés, nous devons tous faire de l’exercice pendant au moins 30 minutes par jour. Cette mesure, associée à une saine alimentation, ne vise pas à faire perdre du poids, mais plutôt à le maîtriser, entre autres en équilibrant les apports et les dépenses énergétiques. Si on souffre d’embonpoint, il faut prendre les mesures nécessaires pour y remédier.
C’est la base de la pyramide. Petits et grands, jeunes ou aînés, nous devons tous faire de l’exercice pendant au moins 30 minutes par jour. Cette mesure, associée à une saine alimentation, ne vise pas à faire perdre du poids, mais plutôt à le maîtriser, entre autres en équilibrant les apports et les dépenses énergétiques. Si on souffre d’embonpoint, il faut prendre les mesures nécessaires pour y remédier.
RECHERCHER LES BONS GRAS
Les chercheurs de Harvard l’affirment, et de nombreuses études le confirment , ce n’est pas tant la quantité de gras qui nuit à la santé cardiovasculaire, mais plutôt les types de gras consommés. On a observé que les gras mono-insaturés et polyinsaturés, présents dans les noix, les avocats, le poisson, les olives et la plupart des huiles végétales, jouent un rôle important dans la prévention des maladies coronariennes. De même, les résultats d’une méta-analyse révèlent que la substitution d’une portion de glucides par une portion de « bon gras » à valeur énergétique équivalente est associée à une réduction de 30 % des troubles coronariens, tandis que la substitution d’un « mauvais gras » (gras trans, huile végétale hydrogénée, beurre, gras animal) par un « bon gras » végétal est associée à une diminution de 45 % des risques.
Les chercheurs de Harvard l’affirment, et de nombreuses études le confirment , ce n’est pas tant la quantité de gras qui nuit à la santé cardiovasculaire, mais plutôt les types de gras consommés. On a observé que les gras mono-insaturés et polyinsaturés, présents dans les noix, les avocats, le poisson, les olives et la plupart des huiles végétales, jouent un rôle important dans la prévention des maladies coronariennes. De même, les résultats d’une méta-analyse révèlent que la substitution d’une portion de glucides par une portion de « bon gras » à valeur énergétique équivalente est associée à une réduction de 30 % des troubles coronariens, tandis que la substitution d’un « mauvais gras » (gras trans, huile végétale hydrogénée, beurre, gras animal) par un « bon gras » végétal est associée à une diminution de 45 % des risques.
DES CÉRÉALES... ENTIÈRES !
Les grains entiers devraient faire partie de la plupart des repas tandis que ceux qui sont raffinés (le riz et le pain blanc, par exemple) ne devraient être mangés qu’exceptionnellement. Le fait qu’ils se transforment très rapidement en sucres au moment de la digestion les associe plutôt à des friandises qu’à des aliments sains.
Les grains entiers devraient faire partie de la plupart des repas tandis que ceux qui sont raffinés (le riz et le pain blanc, par exemple) ne devraient être mangés qu’exceptionnellement. Le fait qu’ils se transforment très rapidement en sucres au moment de la digestion les associe plutôt à des friandises qu’à des aliments sains.
DE MEILLEURES SOURCES DE PROTÉINES
Moins de viande rouge et plus de légumineuses, de noix, de poisson, de volaille et d’oeufs.
Moins de viande rouge et plus de légumineuses, de noix, de poisson, de volaille et d’oeufs.
BEAUCOUP DE LÉGUMES ET DE FRUITS, MOINS DE POMMES DE TERRE
Il n’y a aucune restriction quant à la quantité de légumes à consommer. On les considère bénéfiques pour prévenir une panoplie de maladies, dont le cancer. Par contre, les pommes de terre auraient un effet nocif sur le taux de sucre sanguin et l’insuline.
Il n’y a aucune restriction quant à la quantité de légumes à consommer. On les considère bénéfiques pour prévenir une panoplie de maladies, dont le cancer. Par contre, les pommes de terre auraient un effet nocif sur le taux de sucre sanguin et l’insuline.
MOINS DE PRODUITS LAITIERS, SOURTOUT CEUX RICHES EN GRAS
Le calcium devrait plutôt provenir des légumes verts et du tofu, par exemple, ou même de suppléments, qui constituent une source moins coûteuse que les produits laitiers.
Le calcium devrait plutôt provenir des légumes verts et du tofu, par exemple, ou même de suppléments, qui constituent une source moins coûteuse que les produits laitiers.
L’ALCOOL, AVEC MODÉRATION
Après avoir analysé les nombreuses études sur le sujet, l’équipe du Dr Willett conclut qu’une consommation par jour aurait un effet favorable sur la santé, en particulier face aux maladies cardiovasculaires. Mais une surconsommation peut avoir des effets dévastateurs. Ainsi, quelqu’un qui boit déjà modérément ne devrait pas s’en abstenir, mais quelqu’un qui ne boit pas n’aurait pas d’intérêt à commencer.
Après avoir analysé les nombreuses études sur le sujet, l’équipe du Dr Willett conclut qu’une consommation par jour aurait un effet favorable sur la santé, en particulier face aux maladies cardiovasculaires. Mais une surconsommation peut avoir des effets dévastateurs. Ainsi, quelqu’un qui boit déjà modérément ne devrait pas s’en abstenir, mais quelqu’un qui ne boit pas n’aurait pas d’intérêt à commencer.
UNE MULTIVITAMINE PAR JOUR, EN PRÉVENTION
Il s’agit d’une des recommandations les plus controversées de la nouvelle pyramide. Selon Willett, face au rythme de vie actuel, même les gens les plus conscients de leur alimentation risquent d’avoir certaines carences. Pour quelques sous par jour, une multivitamine serait une bonne police d’assurance.
Il s’agit d’une des recommandations les plus controversées de la nouvelle pyramide. Selon Willett, face au rythme de vie actuel, même les gens les plus conscients de leur alimentation risquent d’avoir certaines carences. Pour quelques sous par jour, une multivitamine serait une bonne police d’assurance.